Le Collège de la Cocof vient d’accorder deux subsides d’un montant total de 116.725 euros en faveur de la Fédération laïque des centres de planning familial et de la Fédération des centres pluralistes de planning familial dans deux projets ayant pour objectif la généralisation de l’Education à la Vie Relationnelle, Affective & Sexuelle (EVRAS) pour toutes et tous dès le plus jeune âge, notamment dans le milieu scolaire.
L’EVRAS est une priorité du Collège de la COCOF pour cette législature. En effet, elle apparaît particulièrement importante dans la construction psychoaffective des enfants et des adolescent.e.s, dans la prévention des violences sexuelles, dans la prévention des grossesses non désirées mais aussi dans la réduction de la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST). Les animations EVRAS doivent dès lors toucher une plus grande population mais les animatrices et animateurs doivent aussi être les mieux formés possible.
C’est l’objectif des deux projets financés par le Collège de la COCOF :
- La Fédération laïque des centres de planning familial a ainsi obtenu une subvention de 86.725 euros visant à former les animatrices et les animateurs aux outils numériques (tableaux blancs interactifs, smartphone ou tablettes) ainsi qu’à l’enseignement à distance de l’EVRAS.
- La Fédération des centres pluralistes de planning familial a quant à elle obtenu une subvention de 30.000 euros afin de mettre sur pied un cycle de formations courtes à l’égard des animateurs et animatrices EVRAS. Ce cycle de formation doit permettre une mise à jour des sujets qui forment le cœur de l’EVRAS (égalité des genres, violences sexuelles, contraception…)
« Ces subsides aux Centres de planning familial s’inscrivent dans une plan plus global du Collège de la Cocof qui vise à généraliser l’Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle et d’en faire une des pierres angulaire du dispositif de promotion de la santé à Bruxelles. Et ce dès l’école maternelle jusqu’à l’université. Les animations EVRAS doivent pouvoir toucher un maximum de jeunes à l’école mais aussi via l’extra-scolaire, le secteur de la jeunesse et celui de l’aide à la jeunesse par exemple. C’est notamment de cette manière que nous arriverons à lutter contre les stéréotypes de genre et à avancer vers plus de respect et de consentement », explique Barbara Trachte, Ministre-Présidente de la COCOF en charge de la Politique des familles.
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Nicolas Roelens
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