Le Ministre du Climat de la Région de Bruxelles-Capitale, Alain MARON, constate en effet que la Cour confirme qu’il est essentiel d’atteindre un accord intra-belge ambitieux et de renforcer l’action climatique belge.
Le jugement confirme la pertinence de l’objectif européen de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030, tous secteurs confondus (ETS et non-ETS), et confirme l’importance que la Belgique poursuive et atteigne cet objectif. En ce premier jour de la COP 28, ce jugement vient confirmer qu’un cap ambitieux est absolument nécessaire pour lutter contre le dérèglement climatique et ses effets sur la qualité de vie et la santé.
Ceci conforte le combat mené par la Région de Bruxelles-Capitale à la présidence de la Commission nationale climat pour que la Belgique atteigne les objectifs européens de -55% tous secteurs confondus, grâce à une contribution maximale de chacune des Régions et aux efforts additionnels de l’Etat fédéral. Pour Bruxelles, cela implique un engagement de -47 % pour les secteurs non-ETS. C’est cet objectif européen de –47% non ETS que la Région de Bruxelles-Capitale s’est assigné dans le cadre de sa contribution au Plan national énergie-climat. Bruxelles fait donc sa part et poursuivra ses efforts. Pour atteindre un accord intra-belge ambitieux, il importe maintenant que la Région flamande s’engage enfin à rehausser ses objectifs climatiques, ce qui permettra à la Belgique de s’engager à -55 % tous secteurs confondus d’ici 2030.
Le Ministre bruxellois du Climat, Alain Maron, souligne que Bruxelles est sur une trajectoire positive par rapport aux objectifs, ayant déjà concrétisé jusque 2022 une réduction de ses émissions de gaz à effets de serre de -30 % depuis 2005. La Flandre atteint -17 % et la Wallonie -19%.
Pour Alain Maron : « Nous allons maintenant prendre le temps d’analyser dans le détail le jugement long et dense rendu par la Cour, mais le plus important est que nous allons poursuivre les efforts menés depuis le début de législature pour rehausser le niveau d’ambition et de l’action à Bruxelles et convaincre la Flandre d’augmenter ses engagements pour que la Belgique fédérale soit à la hauteur du défi climatique et des engagements européens ». L’absence de prise en compte par la Cour du fait qu’il n’existe qu’une seule entreprise à Bruxelles appartenant au secteur ETS pose question, et fera partie de l’analyse du jugement.