Bruxelles, 04/09/25 – Ce 4 septembre 2025, Bruxelles Environnement et Bruxelles Mobilité lancent officiellement le deuxième cycle du « Green Deal logistique durable ». Rassemblant des acteurs publics et privés, l’initiative, lancée dans le cadre de la Shifting Economy, vise à rendre la logistique urbaine moins polluante, plus efficace et plus durable, grâce à des engagements concrets destinés à réduire les émissions, favoriser de nouveaux modes de transport et anticiper les innovations écologiques. Après le succès du premier cycle, qui avait rassemblé 63 signataires, 85 entreprises privées et publiques participent désormais à la dynamique. Ce nouvel élan confirme l’adhésion croissante des entreprises et institutions à une logistique urbaine plus respectueuse de la santé des Bruxellois·es.
Chaque jour, environ 16.000 camions et 30.000 camionnettes circulent dans les rues de Bruxelles, générant près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre du transport routier, ainsi qu’une grande partie des nuisances sonores et de la pollution de l’air. Réduire ces impacts constitue donc un défi majeur pour la Région, mais aussi une opportunité de bâtir une économie locale moins dépendante du pétrole et mieux préparée aux changements globaux.
Un premier cycle concluant
Lancé en avril 2023, le Green Deal logistique avait réuni des acteurs publics et privés autour d’un objectif commun : rendre la logistique bruxelloise moins polluante, moins bruyante et plus efficace, tout en renforçant la compétitivité et la résilience économique des entreprises. En anticipant les innovations et en réduisant leur dépendance aux énergies fossiles, ces acteurs s’assurent un avenir plus robuste dans un contexte de transition mondiale.
Parmi les résultats les plus marquants du premier cycle :
- plus d’un million de kilomètres évités dans le transport de marchandises ;
- le recours accru à la cyclologistique ;
- la création de 12 hubs logistiques urbains ;
- plus de 150.000 km parcourus en camions électriques.
Une coalition encore plus large pour 2025-2027
Fort de ces résultats, le Green Deal attire de plus en plus d’acteurs économiques – grands groupes, PME, coopératives et institutions – qui voient dans la transition logistique un levier d’innovation, de compétitivité et de durabilité. Ce deuxième cycle rassemble déjà 85 signataires qui s’engagent à agir sur les quatre grands piliers de la logistique durable :
- sensibiliser les clients et partenaires à l’impact du transport ;
- réduire les kilomètres parcourus ;
- basculer le transport vers des modes bas carbone (vélo, voies navigables, rail) ;
- anticiper les technologies propres (véhicules électriques, hydrogène).
Parmi les signataires figurent des entreprises comme AB-InBev, IKEA, Proximus, Colruyt, mais aussi des coopératives de cyclologistique comme Urbike ou Cargo Velo, des hôpitaux, des administrations, ainsi que des acteurs-clés tels que le Port de Bruxelles.
Pour le ministre bruxellois de la Transition climatique et de l’Environnement, Alain Maron : « Encourager et soutenir une logistique durable est essentiel pour une ville plus saine, plus sûre et plus agréable à vivre. Le succès grandissant du Green Deal montre qu’une transformation profonde est en marche, grâce à l’engagement collectif des entreprises et institutions bruxelloises. Ensemble, nous faisons de Bruxelles une capitale verte exemplaire. »
Pour la ministre de la Mobilité, Elke Van Den Brandt : « Les marchandises sont essentielles au bon fonctionnement de notre ville. Pour répondre aux défis climatiques et améliorer la qualité de vie en ville, nous devons repenser la manière dont elles circulent. Ce Green Deal illustre ce changement de paradigme : en misant sur les hubs urbains, le transport fluvial ou ferroviaire, la cyclologistique et les véhicules propres, nous construisons une logistique plus efficace, plus durable et plus sûre pour toutes et tous. »
Barbara Trachte, secrétaire d’État bruxelloise à la Transition économique : « Le succès de ce Green Deal logistique démontre la volonté des entreprises et des pouvoirs publics de poursuivre les politiques de transition économique mises en place dans le cadre de la Shifting Economy. Cet engagement collectif à transformer concrètement les manières de livrer, mais aussi de produire et de consommer, est l’une des clés pour construire une économie bruxelloise plus robuste et plus respectueuse de l’environnement. »