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Ce vendredi 17 décembre, le budget 2022 de la COCOF a été voté en séance plénière par le Parlement francophone bruxellois Ce budget de 589 millions d’euros, présenté à l’équilibre, démontre l’ambition du Collège de répondre aux enjeux sociaux, sanitaires et culturels auxquels sont confrontés plus d’un million de Bruxelloises et de Bruxellois dans une période particulièrement difficile liée aux conséquences de la pandémie.

 « Malgré le contexte budgétaire difficile de la Région, la COCOF a bénéficié d’un soutien régional de plus de 25 millions d’euros, ce qui permet un déploiement substantiel des politiques de la Cocof tout en permettent la maîtrise budgétaire. Il s’agit d’un budget dont l’objectif est d’accroître l’offre des services sociosanitaires subsidiés par la Cocof et de répondre aux conséquences sociales de la crise. Nous continuons donc d’investir dans le bien-être et l’émancipation des Bruxelloises et des Bruxellois », commente Barbara Trachte, Ministre-Présidente de la Cocof.« Le financement du nouvel accord non-marchand 2021-2024, pour un montant total de 57 millions au niveau de l’ensemble des entités bruxelloises, dont 21 millions pour la Cocof, est l’un des éléments clés de ce budget. Cette revalorisation historique tant par son montant et que par son ampleur démontre toute l’importance accordée à un secteur qui a été largement sollicité en première ligne de la crise sanitaire. »

Enseignement, santé, formation professionnelle, petite enfance, aide aux personnes handicapées, cohésion sociale, culture, affaires sociales ou sport : l’ensemble des compétences de la COCOF sont concernées par ce refinancement substantiel et par les ambitions qui en découlent.

Rudi Vervoort, en charge de l’Enseignement, des Crèches, de la Culture, des Personnes handicapées, du Tourisme et du Transport scolaire : « Depuis bientôt deux ans, les priorités politiques et budgétaires de la Cocof sont fortement marquées par les impératifs de la crise sanitaire. Les secteurs de la politique d’aide aux personnes en situation de handicap, de la Culture, de l’Enseignement, du Transport Scolaire ou de la Petite Enfance, pour ne citer que les matières relevant de ma compétence, ont tous été directement impactés par la crise.  L’essentiel des nouveaux moyens dégagés en 2022 a pour vocation de pérenniser, et donc d’inscrire dans la durée, les mesures prises en urgence pour faire face aux conséquences délétères de cette pandémie. Pour autant, les chantiers prévus dans l’accord de Gouvernement francophone n’ont jamais été abandonnés. Nos chantiers prioritaires se sont poursuivis et certains sont même entrés dans une phase très concrète : construction de deux nouvelles écoles sur le campus du Ceria ;  cadastre de l’offre de service en matière de handicap et étude des besoins ; étude de faisabilité pour la maison de l’autisme ; revalorisation du statut des accompagnateurs scolaires, soutien à la création de places dans le secteur de l’accueil de la petite enfance ou encore en culture, une revalorisation des soutiens aux bibliothèques publiques et un règlement garantissant un financement pérenne et indexé aux opérateurs culturels de la COCOF augmentant l’accessibilité à la Culture.»

Alain Maron, en charge de l’Action sociale et de la Santé : « Je me réjouis des importants moyens dégagés par ce budget 2022 qui permettront la pérennisation de divers renforcements de notre première ligne sociosanitaire intervenus dans le cadre de la crise que nous traversons. Ils permettront également de développer des politiques importantes comme l’accueil et l’accompagnement des primo-arrivants ou encore les maisons médicales. Notre objectif est simple : répondre, au mieux de nos moyens, aux besoins des Bruxelloises et des Bruxellois les plus touchés par la crise. »

Pour Nawal Ben Hamou, en charge de la Cohésion sociale et des Infrastructures sportives, la crise fut éprouvante pour de nombreux acteurs du sport amateur qui fort heureusement commencent à retrouver leur taux de fréquentation pré-COVID. « Le Collège a souhaité soutenir la relance de ce secteur avec l’octroi d’budget supplémentaire de 100.000 € pour soutenir un plus grand nombre de projets sportifs, ce qui permettra au secteur des sports de la COCOF de faire face à l’augmentation constante des demandes de soutien qu’elle enregistre depuis 2019 ». La Cohésion sociale, dont les acteurs se sont pleinement mobilisés dans le cadre de la crise sanitaire, bénéficiera d’une augmentation de près d’1,5 million € en 2022. « A côté́ des subventions qui constituent une première étape liée à la mise en œuvre du décret de 2018, le soutien aux projets qui ne rentrent pas dans ce cadre comme les projets d’initiatives seront maintenus et même renforcés de 153.000 € afin de mieux couvrir la demande de formations citoyennes pour les primo-arrivants dans le cadre de leur parcours visant à acquérir la nationalité belge. Par ailleurs, la cohésion sociale participera à amorcer le développement du service citoyen dans une perspective d’émancipation des jeunes vers la vie active via un montant de 240.000 € » précise encore Nawal Ben Hamou.

Bernard Clerfayt, en charge de la Formation professionnelle et des Relations internationales : « La majorité des emplois en Région bruxelloise exigent un niveau de qualification élevé, souvent supérieure à celui des autres régions, alors que la majorité des chercheurs d’emploi bruxellois sont peu qualifiés. D’ailleurs, 60% d’entre eux n’ont pas leur diplôme secondaire. Pour répondre à ces besoins mais aussi aux opportunités d’emplois crées par les transitions numériques et économiques et qui se sont accélérées avec la crise COVID, il est capital que Bruxelles relève le niveau de qualification de ses habitants. Pour y parvenir, le budget consacré à la formation professionnelle a augmenté de 7,5% pour atteindre 76.611.000€. »

Barbara Trachte, en charge également de la Promotion de la santé et de la Politique familiale, conclut : « En ce qui concerne la Promotion de la Santé, un montant de 200.000 euros sera affecté pour des projets innovants. Le soutien à la généralisation de l’EVRAS continuera quant à lui  son chemin en 2022 tant sur l’aspect qualitatif que quantitatif. En trois ans, le budget a ainsi quasi doublé pour atteindre 900.000 euros. La prévention des violences faites aux femmes est en effet aussi une priorité : de nouveaux moyens ont d’ailleurs été dégagés pour travailler la question du consentement et de l’égalité de genre dans le cadre de la lutte contre les agressions sexuelles dans le monde de la nuit. »