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Le Gouvernement bruxellois et le Collège de la Commission Communautaire française (Cocof) ont décidé ce jeudi 1er juillet 2021 d’augmenter le budget initialement prévu pour l’accord non-marchand bruxellois 2021-2024 de 30 millions d’euros à 57 millions d’euros pour la fin de la législature.

La pandémie et la crise sanitaire a un impact social et économique très important sur le secteur non- marchand, dont les activités sont impactées par les événements et par les mesures indispensables prises ces derniers mois. Que ce soit dans les secteurs de la Santé, du Social, de l’Aide aux personnes de la Formation et de l’Insertion socioprofessionnelle, de la Culture et du Sport ou encore de la Cohésion sociale, les associations et services ont subi et subissent toujours de plein fouet les conséquences de la crise. Il est donc primordial de continuer à les soutenir, afin de limiter les impacts de cette crise sur leurs activités et leurs travailleurs.

C’est dans ce cadre que le Gouvernement bruxellois et le Collège de la Cocof ont décidé, ce jour, de renforcer son soutien via l’accord non-marchand à un secteur indispensable pour nos concitoyens. Les discussions avec les partenaires sociaux seront entamées dès le 9 juillet, afin de déterminer les modalités pratiques de la mise en œuvre de ce refinancement qui s’étalera sur la période 2021-2024.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort déclare : « Cette décision traduit la conscience de mon Gouvernement de l’importance sociétale et économique des secteurs non-marchand, des secteurs mis sous pression depuis le début de la crise socio-sanitaire. Cette augmentation du budget permettra non seulement une plus large revalorisation salariale dans les secteurs non-marchand bruxellois, mais aussi la mise en œuvre d’un ensemble de mesures relevant de la tenabilité, permettant ainsi aux travailleurs, dans des métiers dont la difficulté a été mise en évidence, de tenir dans la longueur durant leur carrière. L’objectif ultime reste l’amélioration des conditions salariales et des conditions de travail du personnel et, partant, de mieux garantir le bien-être des résidents/bénéficiaires. »

Barbara Trachte, Ministre-Présidente de la Cocof : « Je me réjouis que nous soyons parvenus à cette décision qui permettra la conclusion prochaine de cet accord non-marchand qui est une véritable reconnaissance sociétale du travail effectué au quotidien par les associations et leurs travailleurs, ainsi que de leur engagement durant la crise. Grâce à ces nouveaux moyens conséquents, les secteurs concernés vont pouvoir bénéficier d’une revalorisation et d’une harmonisation salariale ainsi que de plusieurs mesures qualitatives qui étaient particulièrement attendues. En améliorant ainsi le bien-être des travailleurs c’est aussi la qualité des services aux citoyens qui est garantie »