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Essentielle pour approvisionner une ville, la logistique urbaine est également génératrice d’impacts significatifs sur ses habitants. Pour promouvoir l’approvisionnement efficace et sans émission de la capitale, une coalition sans précédent voit aujourd’hui le jour dans la capitale.  Ce “Green deal logistique durable”, signé par 50 participants publics et privés, vise à rendre la logistique bruxelloise plus efficace et sans émission directe.

 

Chaque jour, ce sont plus de 16.000 camions et 30.000 camionnettes qui circulent à Bruxelles pour y acheminer des marchandises. Ces flux de transport sont indispensables au bon fonctionnement de la Région : on estime ainsi que chaque habitant génère environ 40 tonnes de marchandise transportées par an. Ces déplacements sont toutefois aussi la source de nombreuses nuisances : pollution de l’air, émissions de gaz à effets de serre, congestion, problèmes liés à la sécurité routière, etc.[1]

 

Ces dernières années, ce secteur fait également face à de nombreuses transformations, à Bruxelles : de nouvelles technologies apparaissent, les modes de livraisons évoluent et de nombreux défis économiques, environnementaux et sociaux doivent être relevés. Plus que jamais, rendre la logistique urbaine plus durable est donc un véritable enjeu, dans la capitale.

 

Vers une logistique plus efficace et sans émission directe dans la capitale

Pour répondre à ces enjeux, la Région bruxelloise a donc mis sur pied une alliance sans précédent d’une cinquantaine d’acteurs ambitieux : le “Green deal logistique durable”. Ses participants, issus tant du secteur privé que du secteur public, s’engagent à entreprendre – chacun dans leur domaine – des mesures transformationnelles dans le domaine de la logistique urbaine, afin de la rendre plus performante et surtout plus durable.

Ce Green Deal se concrétisera notamment grâce à la mise en place de mesures visant à réduire les kilomètres parcourus (en optimisant les livraisons, le remplissement des véhicules ou en relocalisant l’économie), d’investissements dans les modes de transport alternatifs à la route (la voie d’eau, le rail, le vélo-cargo, etc.) ou par l’utilisation accrue de véhicules sans émission directe. Pour soutenir les actions des partenaires privés, qui s’engagent à entreprendre des mesures plus ambitieuses que la législation en vigueur, les acteurs publics partenaires de cette alliance mettront, eux, en place des mesures de soutien financier, technique et organiseront des moments de partage d’information et de sensibilisation. Un incubateur de projet sera également mis sur pied et permettra de financer des projets pilotes ambitieux visant à décarboner la logistique.

 

Pour Alain Maron, ministre bruxellois de l’Environnement, « rendre la logistique plus durable est très important pour garantir une ville plus saine et plus agréable pour les Bruxellois·es. L’alliance sans précédent d’une cinquantaine d’acteurs que nous mettons aujourd’hui en place est un pas important dans cette direction et je m’en réjouis. Avec mes collègues, nous poursuivons le travail entamé depuis le début de cette législature : réunir et soutenir chacun des acteurs – public comme privé – qui veut contribuer à faire de Bruxelles une capitale verte exemplaire. Atteindre des objectifs climatiques ambitieux, c’est un défi collectif et nous sommes partenaires de tous ceux qui agissent ». 

 

Pour Elke Van den Brandt, Ministre bruxelloise de la Mobilité, « si vous n’avez qu’un marteau, tout ressemble à un clou. Et si vous n’avez que des camionnettes et des camions, le trafic motorisé semble le seul choix pour le transport de marchandises. Le ‘Green Deal logistique basses émissions’ rassemble des pionniers verts qui ont fait le choix d’une multitude de modes pour un transport de marchandises sur mesure : en bateau-cargo, en train, à vélo-cargo ou en camion ou camionnette zéro émission, si cela s’avère être la meilleure option. Plus nous diversifions nos transports, plus la circulation est fluide et plus la ville est agréable à vivre. »

 

Pour Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la transition économique, « via notre stratégie Shifting economy, nous souhaitons encourager un maximum d’entreprises à opter pour des modèles économiquement et environnementalement durables. Ceux-ci sont créateurs d’emplois non délocalisables. Les nombreux acteurs privés, petits et grands, qui rejoignent aujourd’hui notre partenariat démontrent le succès de cette approche, et la vigueur du tissu économique bruxellois ! ».

 

[1] Ainsi, bien qu’il ne représente que 17% des kilomètres parcourus à Bruxelles, le transport de marchandise est néanmoins responsable de 41% des émissions de NOx, de 30% des émissions de particules fines et de 29% des émissions de CO2 bruxelloises issues du transport.