Ce jeudi 28 septembre, le gouvernement bruxellois a remis un rapport intermédiaire aux membres de l’Assemblée citoyenne pour le climat afin de répondre à la soixantaine de recommandations que l’Assemblée lui avait adressée sur la question « Comment habiter la ville pour faire face aux défis climatiques d’ici 2050 ? ». Le rapport final sera communiqué en avril de l’année prochaine.
“Via ce rapport intermédiaire, le gouvernement réagit à l’ensemble des recommandations sur l’habitat formulées par l’Assemblée citoyenne pour le climat. Chaque ministre concerné·e les a analysées avec l’aide des administrations et a précisé quel suivi sera donné aux différentes recommandations. Ce rapport intermédiaire est donc une première étape importante de l’échange entre le gouvernement et les citoyennes et citoyens qui ont consacré du temps à débattre pour aboutir à un travail de grande qualité”, précise Alain Maron, ministre bruxellois de la Transition climatique et de la Démocratie Participative.
Pour rappel, l’Assemblée citoyenne pour le climat est une assemblée citoyenne permanente qui a été mise en place cette année avec l’ambition de donner une voix à une diversité de Bruxellois·es et leur permettre de faire des propositions pour construire la société de demain. Elle est composée de 100 citoyennes et citoyens tiré·es au sort. L’Assemblée formule au gouvernement bruxellois des recommandations sur différents thèmes afin d’accélérer la lutte contre le dérèglement climatique. L’assemblée avait formulé en juin dernier une série de recommandations sur le thème de l’habitat, auxquelles le gouvernement réagit aujourd’hui.
Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale : « Je tiens à saluer le travail effectué par cette Assemblée pour cette première session, d’autant que les citoyennes et citoyens ont porté une grande attention au principe de la transition climatique socialement juste. A côté de l’apport d’autres instances, comme le Conseil de l’Environnement ou le Comité des experts climat (institué sous cette législature), ce travail vient soutenir, nourrir utilement celui effectué et à venir par les Parlementaires élus et les membres de mon Gouvernement. »
Alain Maron, ministre bruxellois de la Transition climatique et de la Démocratie participative : « Sur base de recommandations de l’Assemblée citoyenne, nous pouvons par exemple enrichir notre stratégie Renolution qui a pour ambition de rénover mieux et plus vite pour diviser par trois la consommation moyenne en énergie des logements. L’Assemblée citoyenne a notamment formulé la recommandation intéressante de soutenir l’auto-rénovation : accompagner les particuliers qui souhaitent entreprendre eux-mêmes certains travaux de rénovation de leur logement, par exemple lorsqu’ils isolent le plafond de leur cave ou lorsqu’ils isolent leur toit par l’intérieur. Nous allons identifier dans les prochains mois des pistes d’actions dans ce domaine pour améliorer le confort de vie des Bruxelloises et Bruxellois et pour renforcer notre lutte contre le dérèglement climatique. »
Ans Persoons, Secrétaire d’Etat bruxelloise à l’Urbanisme et au Patrimoine : « Donner voix aux citoyens sur le devenir de Bruxelles et rendre notre démocratie plus participative sont essentiels ! Je salue le travail réalisé par les citoyens et me réjouis de constater que les recommandations formulées par cette assemblée citoyenne sur l’habitat de demain rencontrent mon ambition et celle du Gouvernement d’offrir très prochainement aux Bruxellois.es. un nouveau cadre réglementaire ambitieux en matière d’urbanisme. Le projet de nouveau RRU intègrera toute une série de mesures, telles que recommandé par l’assemblée citoyenne, afin de promouvoir la durabilité, la circularité et la résilience du bâti et visant l’aménagement d’espaces publics qualitatifs et végétalisés. Je veillerai, en ce qui concerne mes compétences, à ce que la plupart de ces recommandations deviennent réalité. »
Elke Van den Brandt, Ministre bruxelloise de la Mobilité : «Les citoyen(ne)s demandent une action urgente pour faire face aux changements climatiques. Cela passe effectivement, comme proposé, par une diminution du trafic motorisé en faveur des modes actifs et le transport en commun, afin de libérer de l’espace pour végétaliser la ville, la rendre plus résiliente par rapport aux vagues de chaleur, aux inondations, à la pollution de l’air, la perte de biodiversité etc. Je les remercie pour la réalisation de cette première étape et je suis plus que motivée de travailler avec les citoyen(ne)s et avec les communes pour passer à une vitesse supérieure !