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Ce jeudi, sur proposition du Ministre de l’Environnement Alain Maron, le Gouvernement bruxellois a pris la décision de renforcer la prime Bruxell’Air. Dès le 1er mars, le montant de la prime Bruxell’Air sera revu à la hausse, allant de 900 à 1010€ pour les plus bas revenus. Cette mesure permet de renforcer l’accompagnement dont bénéficient les Bruxellois·es pour faire la transition vers une mobilité plus durable, et ainsi la rendre plus juste et accessible à toutes et tous.

 

En Belgique, la pollution de l’air est à l’origine d’environ 9.000 décès prématurés par an. Qu’il s’agisse de renforcer les transports en commun, de sécuriser les modes de déplacements actifs ou d’encourager les véhicules moins polluants, de nombreuses mesures sont prises pour lutter contre ce phénomène dans notre capitale. Les résultats sont d’ailleurs visibles : Bruxelles change et l’air y devient progressivement plus sain.

Afin d’accélérer ce changement, la prime Bruxell’Air, offerte à toute personne décidant de se séparer de sa plaque d’immatriculation, s’élèvera désormais à 505, 705 ou 1010 euros en fonction du revenu du ménage demandeur. Cette réforme vise notamment à permettre l’achat de deux abonnements STIB pour les ménages les moins aisés, et donc à renforcer l’accompagnement dont ils bénéficient pour faire la transition vers des modes de transports plus durables. En parallèle à cela, cette prime s’élargira également à une série de nouveaux services mobilité, tels que les engins de micromobilité (les trottinettes, par exemple).

En 2023, plus de 1.200 primes ont été accordées, dont 60% pour des ménages à faibles revenus. Le service « Mobility coach », mis en place pour offrir des conseils de mobilité personnalisés aux Bruxellois et aux demandeurs de la prime, a, lui, accompagné plus de 1.500 personnes depuis 2022.

Pour Alain Maron, Ministre bruxellois de l’Environnement, de la Transition climatique, de la Santé et de l’Action sociale : « Rendre nos modes de déplacements plus durables est crucial pour améliorer la qualité de l’air et la santé à Bruxelles et atteindre nos objectifs climatiques. Cette évolution vers une mobilité moins polluante, je tiens à ce qu’elle prenne en compte la situation de tous les Bruxellois·es, en particulier des plus vulnérables. C’est la condition d’une adhésion large, permettant à chacun·e de contribuer au changement nécessaire. »