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Ce jeudi 14 mars, le Gouvernement bruxellois a validé l’instauration d’un quota minimum pour faciliter l’accès à des logements sociaux pour les personnes sans abri dès 2025, une volonté partagée par le Ministre de l’Action sociale et la Secrétaire d’Etat au Logement. A côté de cela, dès 2024, des budgets supplémentaires ont été dégagés pour que près de 5.000 personnes et familles aient accès à des logements AIS (Agences Immobilières Sociales) et bénéficient d’un accompagnement sur mesure. Une double bonne nouvelle qui répond à la demande du secteur d’aide aux personnes sans abri à Bruxelles.

Pour le Ministre bruxellois de l’Action sociale : « Concrètement, concernant les logements sociaux, nous avons obtenu l’instauration d’un quota minimum de 3% en 2025, 4,5% en 2026 et 6% en 2027 des entrées dans les logements sociaux pour les personnes sans abri. Un premier pas qui va dans la bonne direction et qui répond à une demande du secteur de l’aide aux personnes sans abri. »

Concernant les AIS (agences immobilières sociales), un budget d’1,5 million d’euros a été dégagé pour mieux soutenir les AIS dans leurs projets à destination non seulement des personnes sans-abri mais aussi des publics les plus à risque de perdre leur logement, dans une optique de prévention : locataires avec des problèmes de santé mentale ou d’assuétude, mineurs mis en autonomie, femmes victimes de violences, etc.

« Tant dans les logements sociaux que dans les logements AIS, il était primordial qu’un accompagnement psycho-social complet soit prévu et financé pour chaque personne relogée : guidance budgétaire, aide dans les démarches administratives, gestion des addictions et des problématiques sociales de santé, … » ajoute le Ministre.

Pour le Ministre bruxellois chargé de l’Action sociale : « Le relogement de personnes et familles sans abri ou mal logées est la seule solution digne et durable. Grâce à ces deux mesures, ce sont potentiellement 2.500 logements et donc près de 5.000 personnes et familles fragilisées qui auront accès à un logement à loyer modéré (personnes sans abri, femmes victimes de violence, personnes souffrant de problèmes de santé mentale ou d’assuétudes, …) et bénéficieront d’un accompagnement psychosocial sur mesure. Je suis convaincu que les logements sociaux et les logements AIS constituent une partie de la solution au problème de mal logement et de manque d’accès à des logements à loyer modéré. Il était indispensable de renforcer l’accès des personnes sortant d’une situation de sans-abrisme à ces logements. Ce qui est mis en place ici, avec ma collègue Nawal Ben Hamou, est une pratique exemplaire de politique croisée en matière de logement et d’action sociale. »