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Bruxelles, le 31 janvier 2025 Éclairer des immeubles vides ou des panneaux publicitaires en pleine nuit ? Chauffer en ouvrant portes et fenêtres ? On ne le fait pas à la maison, pourquoi continuer à le faire dans l’entreprise ? La Région de Bruxelles-Capitale renforce donc son engagement dans la lutte contre le gaspillage énergétique avec une série de mesures inscrites dans le projet d’ordonnance voté au Parlement bruxellois aujourd’hui. Ce texte cible des habitudes énergivores qui, à l’heure de la crise climatique et de l’indispensable réduction de notre dépendance aux énergies fossiles, n’ont plus leur place.

Des pratiques inutilement énergivores bientôt révolues

En 2025, il est difficilement compréhensible de voir des magasins chauffés ou climatisés laisser leurs portes grandes ouvertes, ou des immeubles inoccupés rester éclairés toute la nuit. Ces pratiques entraînent un gaspillage énergétique évitable, augmentent les factures pour les commerçant·es, les ménages et les entreprises, et renforcent notre dépendance aux énergies fossiles. Chaque porte laissée ouverte en hiver ou en été, chaque éclairage inutile, se traduit par une consommation superflue, des émissions de CO₂ supplémentaires et un coût direct pour toute la collectivité.

Le parlement bruxellois a donc validé aujourd’hui la généralisation de plusieurs mesures simples :

  • L’extinction des enseignes et des publicités lumineuses entre 23h et 6h, sauf exceptions liées notamment à la sécurisation de l’espace public (à l’appréciation des bourgmestres).
  • La fermeture obligatoire des portes des commerces chauffés ou climatisés, limitant ainsi les pertes thermiques.
  • L’arrêt des éclairages intérieurs des bureaux et commerces inoccupés la nuit, sauf activité en cours.
  • L’interdiction des dispositifs de chauffage au gaz en extérieur, sauf pour des événements encadrés.

Ces actions, simples à mettre en œuvre et potentiellement soutenues financièrement par la Région bruxelloise, s’imposent non seulement par leur bon sens, mais aussi parce qu’elles permettront de réduire l’impact financier du gaspillage énergétique sur tous les Bruxellois·es.

En inscrivant ces mesures dans un cadre légal, la Région garantit aussi une égalité de traitement et une concurrence loyale entre commerçant·es, tout en sensibilisant à une gestion responsable de l’énergie.

Ces mesures entreront en vigueur dès publication au Moniteur. L’administration veillera à une période de tolérance visant à sensibiliser les acteurs concernés avant l’application de sanctions.

Un avenir sobre et durable pour Bruxelles

Pour Alain Maron, ministre du climat et de l’énergie, « Bruxelles fait le choix de la responsabilité et du pragmatisme. Ces habitudes coûteuses, difficilement compréhensibles et mauvaises pour le climat n’ont plus leur place dans une Région où de plus en plus d’acteurs s’engagent pour réduire leur consommation énergétique et lutter contre le dérèglement climatique. Le vote d’aujourd’hui est une étape vers une société plus économe, plus juste et plus résiliente.”