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Après plusieurs mois de travail conjoint, le contrat de gestion conclu entre le Gouvernement bruxellois et citydev.brussels a été signé ce jour par le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, la Secrétaire d’État à la Transition économique Barbara Trachte et les représentants de l’institution.
 
Ce contrat de gestion expose les grandes lignes d’action et définit les priorités de l’institution pour les cinq prochaines années. Par ailleurs, il attache une grande importance aux principes transversaux qui animent l’activité de citydev.brussels dans l’objectif de faire de Bruxelles une région résiliente et il fixe le cadre des trois missions traditionnelles de citydev.brussels tout en poursuivant son ambition de les faire évoluer pour répondre aux enjeux sociaux et économiques de la Région bruxelloise.
 
En matière d’Expansion économique, la priorité est axée sur la mise à disposition d’espaces au bénéfice des entreprises productives, et en particulier des PME dans l’optique de promouvoir le développement économique régional et de créer ou maintenir l’emploi direct ou indirect pour les Bruxellois et Bruxelloises. Cette ambition s’inscrit dans un contexte de transition économique et climatique, qui appelle à l’optimalisation de l’usage du sol et à la relocalisation des activités productives utiles pour la ville. Les projets développés par citydev.brussels se veulent denses, mixtes, modulaires et ont pour vocation de s’intégrer au tissu urbain. A l’échéance du contrat (2026), dix parcs PME-TPE-MGE seront en activité et le développement de trois autres aura été lancé.
 
Dans ce cadre, citydev.brussels s’engage à développer au moins cinq projets pilotes pendant la durée du contrat de gestion. Plus spécifiquement, il s’agit :
  • de réessaimer l’artisanat en ville en soutenant et réhabilitant les ateliers disséminés en ville ;
  • d’amplifier les mesures d’aides à l’emploi des Bruxellois et Bruxelloises destinées à remédier à terme aux disparités socioéconomiques entre les Régions ;
  • de soutenir des filières émergentes ou des maillons plus faibles de filières émergentes s’inscrivant dans les secteurs économiques prioritaires de la transition de l’économie, tels que définis dans la déclaration de politique régionale. Il s’agit, par exemple, de créer un hub logistique du dernier kilomètre avec transfert modal vers la mobilité douce ;
  • de tester le concept de lieux de production « clé sur porte »,  des ateliers prêts à être utilisés pour une activité spécifique ;
  • de soutenir le développement de la moyenne production/meso factory à Bruxelles.
 
En matière de Rénovation urbaine, citydev.brussels ambitionne de fournir des logements acquisitifs accessibles et de qualité permettant à tous d’habiter dans un environnement épanouissant, propice à la cohésion sociale et respectueux de l’environnement. Pour ce faire, parmi les sept objectifs stratégiques fixés, citydev.brussels s’engage à mettre sur le marché au moins 1.000 logements publics d’ici 2026, majoritairement acquisitifs. Parmi ces logements, citydev.brussels ambitionne de produire 200 logements zéro énergie et de développer un minimum de 20 % des logements en emphytéose, et 20% également dans les communes de la seconde couronne où le problème d’accessibilité au logement est important.
 
Dans l’optique de concrétiser l’objectif de diversification du logement et de répondre aux enjeux de la transition climatique, citydev.brussels mènera au moins quatre projets pilotes. Il s’agit :
  • de développer un premier grand ensemble de logements en construction en bois ;
  • de mener des études juridiques et fiscales relatives à la possibilité de mutualiser les parkings construits dans ses projets ;
  • de mettre à l’étude et d’analyser les moyens les plus adéquats (juridiques, budgétaires, techniques, etc.) pour développer un bâtiment à énergie positive ;
  • de lancer un projet d’occupation temporaire visant à apporter une réponse à la problématique des personnes mal logées ou en recherche urgente de logement.
 
Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise déclare : « Avec un objectif de 1000 logements abordables créés sur la législature, ce nouveau contrat de gestion conforte Citydev comme opérateur de premier plan dans le cadre du plan d’urgence pour le logement. Plus globalement, ce contrat s’inscrit pleinement dans les orientations du Gouvernement bruxellois qui a également fait du soutien à la transition économique un des axes centraux de son action. Citydev a entre les mains tous les ingrédients pour agir de manière positive et inclusive sur la ville, à l’échelle des quartiers. »
 
« Je me réjouis que le Gouvernement bruxellois et citydev.brussels, au travers de ce nouveau contrat de gestion, se soient engagés sur des objectifs ambitieux en matière de transition économique. En pariant sur l’économie circulaire et décarbonée, en misant sur la relocalisation des activités productives utiles pour la ville, citydev.brussels confirme sa volonté d’être un acteur essentiel qui participe au développement d’une ville résiliente qui répond aux besoins de ses habitants », explique Barbara Trachte, Secrétaire d’État bruxelloise à la Transition économique.
 
 « Je me réjouis de la signature de ce contrat de gestion qui conforte citydev.brussels dans sa mission de gestion des projets mixtes.Nous obtenons ainsi des moyens stables et conséquents mis au service de notre capacité à produire des projets immobiliers faisant cohabiter harmonieusement des activités de production et de fabrication utiles à la ville au sein de quartiers résidentiels durables. » déclare Thomas Ryckalts, administrateur délégué de citydev.brussels.
 
Bernard Richelle, président de citydev.brussels ajoute : «  Ce nouveau contrat de gestion ne fait pas que confirmer et renforcer les objectifs suivis par citydev.brussels depuis plusieurs années. Il lui assigne comme ambition de s’orienter prioritairement vers le développement de projets destinés à matérialiser les enjeux de la transition de l’économie bruxelloise :  durable et circulaire, résiliente aux enjeux climatiques, ouverte à l’agriculture  urbaine ou en ayant recours à l’occupation temporaire du patrimoine public. »