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Le 9 juin dernier, le Ministre bruxellois de la Propreté publique, Alain Maron, a soumis au Gouvernement Clean.Brussels, une stratégie de propreté urbaine pour la Région bruxelloise. L’objectif : rendre Bruxelles plus propre, de manière durable. La méthode : compléter le travail indispensable des équipes de nettoiement par une dynamique de collaboration entre tous les acteurs concernés et prendre des mesures pour éviter la salissure avant qu’elle ne se produise. Les 19 communes bruxelloises – en charge du nettoiement de 80% des voiries et, à ce titre, partenaires prioritaires de la Région dans ce défi – sont maintenant invitées à se prononcer sur les mesures et la proposition de méthode de collaboration qui leur sont soumises. Cette étape vient clôturer un processus de cocréation de plus d’un an auquel les communes et de nombreux acteurs publics, privés et associatifs ont participé.

La propreté urbaine est l’une des principales préoccupations quotidiennes des Bruxellois·es, et de fait, c’est un enjeu majeur pour leur cadre de vie et l’attractivité de la ville. Chacun souhaite une ville sans emballages abandonnés, sans mégots de cigarette, sans chewing-gums et sans déjections canines sur les trottoirs, sans poubelles renversées et sans dépôts clandestins.

Mais la ville la plus propre n’est pas celle qu’on nettoie le plus. C’est celle qu’on salit le moins. La propreté, c’est donc l’affaire de tous les usagers et de tous les gestionnaires de l’espace public à Bruxelles : les habitant·e·s, les touristes, les navetteurs, les commerçant·e·s, les entreprises, les associations, la justice, les communes… et bien sûr les institutions régionales (Bruxelles Propreté, Bruxelles Mobilité, le Port de Bruxelles, la STIB, etc.).

A l’initiative du Ministre Alain Maron, l’ensemble des acteurs de la propreté actifs à Bruxelles se sont donc rassemblés pour plancher sur une stratégie régionale, « clean.brussels », afin de se donner des objectifs partagés et d’identifier des actions concrètes pour améliorer durablement la propreté. C’est un changement de méthode et une première, qui doit permettre de faire évoluer les pratiques vers plus d’efficacité collective sur tous les aspects de la propreté urbaine.

En plus du nettoiement des rues, qui n’est que la pointe visible de l’iceberg, clean.brussels propose aussi des solutions pour :

  • prévenir la salissure générée par la collecte des sacs poubelles ménagers et garantir la propreté à proximité des zones de travaux ;
  • réduire la présence au sol de déchets sauvages, notamment par l’installation de nouvelles corbeilles et cendriers, et la promotion des alternatives réutilisables ;
  • éviter que les encombrants ne se transforment en dépôts clandestins, notamment par la multiplication des points de collectes, locaux et mobiles ;
  • sensibiliser et responsabiliser le grand public, notamment par l’éducation dans les écoles etla désignation d’ambassadeurs de la propreté;
  • améliorer la gestion des plaintes et assurer la répression systématique des incivilités, notamment en mettant en place la perception immédiate des amendes et en renforçant l’usage des caméras.

Les communes, en particulier, jouent aux côtés de la Région un rôle décisif pour maintenir la propreté dans l’espace public. Pour les soutenir, le gouvernement bruxellois vient donc de débloquer un nouveau budget de 2,5 millions d’euros pour financer des projets visant à améliorer la propreté dans les quartiers.  Et la Région met sur la table une nouvelle méthode de collaboration structurelle pour que les acteurs publics gagnent ensemble en efficacité.

Alain Maron, Ministre du gouvernement bruxellois en charge de la Propreté urbaine : « La propreté est un bien commun, un élément essentiel pour notre qualité de ville. Les agent·e·s de propreté œuvrent au quotidien pour l’intérêt général et participent de façon importante à la protection de notre environnement. Mais leur travail doit être soutenu par une action collective, pour faire de Bruxelles une région plus propre, plus agréable à vivre pour ses habitant·e·s et plus attractive pour ses visiteurs. »

Et maintenant ? Cette première version de la Stratégie va être soumise aux 19 communes bruxelloises pour avis, avant d’être adaptée et déposée au Gouvernement bruxellois pour une deuxième lecture en octobre 2022. Objectif : une mise en œuvre de ces mesures dès novembre 2022.