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Prendre soin du climat, c’est garantir que la Région bruxelloise reste vivable et agréable pour tous ses habitant·es. Face au dérèglement climatique, l’enjeu est double pour Bruxelles. Nous devons d’une part lutter pour freiner l’accélération de ce dérèglement, en réduisant nos émissions de gaz à effets de serre notamment, et d’autre part, préparer la ville à vivre dans un monde qui se réchauffe et où les évènements climatiques extrêmes se multiplient.

Ainsi, nous remplaçons progressivement les ilots de chaleur par des ilots de verdure, dont la végétation choisie avec soin assure aussi une meilleur gestion des eaux de pluie. Ce redéploiement de la nature en ville permet aussi à la biodiversité de se regénérer et de prospérer en ville.

Nous investissons aussi dans la mobilité durable et décarbonée, la rénovation énergétique des bâtiments et les énergies renouvelables pour que demain nous puissions nous chauffer et nous déplacer facilement sans rejeter de gaz à effet de serre ni polluer l’air que nous respirons. Et nous investissons dans l’économie circulaire, pour que nos déchets soient transformés en ressources grâce au développement de nouvelles filières locales de réemploi et de recyclage.

Toutes ces mesures et des centaines d’autres sont reprises dans le Plan Air-Climat-Energie qui trace la voie vers la neutralité carbone en 2050. C’est la seule voie possible pour assurer un avenir durable et digne à tous les Bruxellois·es.

La société va changer radicalement dans les décennies à venir. Il est essentiel d’associer le plus grand nombre de Bruxellois à ce changement et de renforcer la cohésion sociale. Alors, avec le Gouvernement, nous mettons tout en œuvre pour accompagner chacun·e dans le changement. Ainsi nous soutenons tous ceux et celles, les citoyens comme les entreprises et les pouvoirs publics, qui isolent leurs bâtiments, changent leur mobilité, réduisent leurs déchets, mènent des actions de végétalisation, etc. Les primes (Renolution, Bruxell’Air,…) sont évidemment plus élevées pour les ménages avec les plus faibles revenus. Le climat et la lutte contre les inégalités sont en effet les deux faces d’une même pièce.

Ce n’est que collectivement que la Région bruxelloise réussira sa transition climatique au bénéfice de tous·tes. Pour s’assurer que les actions de tous les acteurs bruxellois, en particulier celles des pouvoirs publics convergent et se renforcent, une loi climat a été votée pour fixer une nouvelle gouvernance climatique, qui s’appuie sur les principes de justice sociale et de mutualité.

  • Au niveau régional, toutes les politiques publiques sont dorénavant évaluées sous l’angle de leur impact climatique avant d’être mises en œuvre.
  • Depuis 2020, les communes sont accompagnées et subsidiées pour mener des actions spécifiques pour le climat, comme des jardins de pluie, des potagers, des ressourceries, des composts collectifs, etc. bâtiments.
  • La contribution citoyenne est reconnue et assurée, notamment à travers l’Assemblée citoyenne permanente lancée en 2022, ou l’appel à projet Cascades pour sensibiliser et donner les moyens d’agir aux jeunes Bruxellois·es. Le Parlement et le monde académique sont également mobilisés à travers un comité d’experts qui présentera annuellement au Parlement l’évaluation des politiques mises en œuvre afin d’en débattre et de les ajuster au besoin.

Cette nouvelle gouvernance climatique, à tous les échelons de notre région, nous fera passer d’une société dépendante du pétrole, surconsommatrice de ressources non renouvelables, polluante et source d’importantes inégalités sociales à une société respectueuse des limites planétaires et de l’humain, garantissant à chacune et chacun plus de solidarité et de liberté.

Cette transition est en marche et nous activons tous les leviers pour qu’elle s’accélère. Tous ensemble, nous avons déjà réduit de près de 30 % les émissions bruxelloises de gaz à effet de serre (2020 par rapport à 2005).

Objectifs :

  • Réduction de 47 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 (par rapport à 2005)
  • Approcher la neutralité carbone en 2050

Mesures concrètes :

  • 2023 : Abattement fiscal pour soutenir la rénovation énergétique des logements
  • 2023 : Fin des subsides aux énergies fossiles et renforcement du soutien aux alternatives
  • 2023 : Fixation d’un objectif énergétique ambitieux (150kWh/m²/an) pour les projets de rénovation lourde
  • 2023 : Mise en route du délai de 10 ans pour que les logements avec une classe PEB F et G réalisent une rénovation énergétique
  • 2023 : Tri obligatoire des biodéchets
  • 2024 : Mise en place d’un soutien à la rénovation groupée et développement d’une dynamique de rénovation groupée des bâtiments par quartier
  • 2024 : Verdurisation de 20 premières cours de récréation dans des zones en carence d’espaces verts
  • 2025 : Fin du chauffage aux combustibles fossiles pour les bâtiments neufs (permis d’urbanisme demandés à partir du 1er janvier 2025 et 2030 pour les rénovations lourdes)
  • 2025 : Interdiction de nouvelles installations de chauffage au mazout
  • 2031 : L’ensemble du bâti bruxellois devra avoir réalisé un certificat PEB
  • 2025 : 16 projets de réaménagement d’axes urbains de manière multimodale
  • 2025 : Mise en place de 25 quartiers au trafic apaisé
  • 2026 : Mise en service de l’unité de biométhanisation
  • 2030 : Réorientation de tous les outils économiques de la Région pour qu’ils soutiennent en priorité les entreprises qui font le choix de l’exemplarité sociale et environnementale
  • 2030 : Sortie des véhicules diesel
  • 2030 : Réduction de 30% des déchets à destination de l’incinérateur
  • 2030 : Mise en cohérence de l’ensemble des soutiens de la Région aux pouvoir locaux avec les objectifs régionaux en matière d’air, de climat et d’énergie
  • 2033 : Échéance pour la rénovation des passoires énergétiques (PEB F et G)
  • 2035 : Fin de l’utilisation du chauffage au mazout de plus de 15 ans
  • 2040 : Sortie complète du chauffage au mazout pour l’ensemble des secteurs
  • 2035 : Sortie des véhicules thermiques
  • 2035 : Finalisation du développement d’un réseau de 11.000 bornes de recharge de véhicules électriques accessibles au public
  • 2040 :  Atteinte de l’objectif de 100kWh/m²/an par SISP et de la neutralité énergétique pour les bâtiments publics non-résidentiels
  • 2045 : Les bâtiments de classe D et E devront avoir fait l’objet d’une rénovation énergétique