En Région bruxelloise, 1.470 personnes sont relogées et accompagnées en logement et 5.045 places d’hébergement sont disponibles. Soit près du double par rapport à 2019, quand il y avait 760 personnes accompagnées en logement et 2.300 places d’hébergement disponibles. “L’accueil et le relogement des publics les plus vulnérables est une priorité, et nous y mettons les moyens. Tout le monde doit pouvoir vivre dignement et trouver sa place dans notre société”, indique Alain Maron, ministre bruxellois de la Santé et de l’Action sociale.
L’accompagnement en logement permet à une personne ou à une famille qui sort de la rue ou d’une structure d’accueil de s’installer durablement dans un logement. À côté de cet accompagnement, il y a aussi 5.045 places d’hébergement réparties comme suit (dont le financement d’une partie dépend du Ministre-Président Rudi Vervoort) :
– 3.084 places en centre d’accueil d’urgence (+ 1.785 places par rapport à 2019) ;
– 937 places dans des projets d’occupation temporaire de bâtiments vides (+ 937 places par rapport à 2019) ;
– 1.024 places en maison d’accueil (+ 94 places par rapport à 2019)*.
Les budgets totaux relatifs à l’aide aux personnes sans-abri de la COCOM et de la COCOF ont doublé, passant de 34,5 millions en 2019 à 73 millions en 2024. “Ces budgets sans commune mesure, ainsi que les efforts conjoints du gouvernement bruxellois et des acteurs associatifs, permettent d’accueillir dignement les personnes et les familles. Mais également de tenter de reloger durablement un maximum de personnes.” précise Alain Maron.
Une attention particulière est portée aux personnes les plus vulnérables : femmes victimes de violence, personnes avec besoins médicaux, jeunes LGBTQIA+, familles monoparentales, notamment. Depuis le début de la législature, 3 nouvelles maisons d’accueil ont vu le jour, ainsi qu’un centre d’accueil de jour pour femmes et un centre d’accueil de jour pour jeunes en errance.
Tendre vers l’objectif d’arriver à zéro personne sans abri à Bruxelles reste une priorité du gouvernement bruxellois. La Région Bruxelloise a fait beaucoup et continuera les efforts dans ce sens, dans un contexte où la succession de crises rend ces efforts encore plus essentiels. Il est également indispensable que le gouvernement fédéral amplifie la recherche et le financement de solutions d’accueil dans le cadre de la crise migratoire, qui fait particulièrement sentir ses effets en région de Bruxelles-Capitale.
* Relevé de l’offre d’hébergement et d’accompagnement de bruss’help