Un an après l’adoption de l’ordonnance électricité instaurant les modalités de partage de l’énergie, près de 500 ménages bruxellois se sont lancés dans l’aventure. Dorénavant, ces Bruxellois·es consomment une énergie renouvelable produite localement à un tarif préférentiel, stable et prévisible dans le temps.
Adoptée en 2022, à l’initiative du Ministre bruxellois de l’Energie et de la Transition climatique, Alain Maron, l’ordonnance réformant les marchés de l’énergie a permis la concrétisation de nombreux projets de partage d’énergie :
- 5 communautés d’énergie ont vu le jour. La dernière, Gissolar à Berchem-Sainte-Agathe a été approuvée par Brugel fin octobre ;
- 50 activités de partage actives entre voisins.
Et de nombreux autres projets sont dans les cartons, selon le Facilitateur Partage d’Energie de Bruxelles Environnement qui a répondu à près de 1.000 demandes.
Les crises que nous traversons, comme la guerre en Ukraine, ont clairement mis en évidence la volatilité des prix des énergies fossiles. Se regrouper pour produire et consommer localement de l’énergie renouvelable permet de faire face à cette instabilité des prix et de réduire la précarité énergétique, tout en créant du lien social. Au niveau environnemental, le partage d’énergie augmente le nombre d’installations d’énergies renouvelables sur le territoire car il en améliore la rentabilité (par le partage de l’énergie produite et la mutualisation éventuelle des investissements). Il réduit aussi la surcharge sur le réseau électrique vu que l’énergie est consommée localement.
Pour Alain Maron, Ministre de la Transition climatique et de l’Energie : « mettre en commun nos ressources, dans ce cas-ci l’énergie pour qu’elle soit gérée localement, c’est un pas important vers une transition énergétique juste et solidaire. Grâce au partage d’énergie, les Bruxellois·es qui ne disposent pas d’une toiture bien orientée peuvent quand même profiter d’une énergie renouvelable à un prix préférentiel, stable et prévisible dans le temps. L’accès à une énergie propre est un droit fondamental que je tiens à garantir à tous les Bruxellois·es. »