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L’agriculture urbaine recouvre à Bruxelles un vaste champ d’activités, raison pour laquelle, dès le début de la crise, le Ministre bruxellois de l’Environnement,  Alain Maron, a fait réaliser un monitoring du secteur. Il en ressort qu’en fonction des acteurs, de la nature de leurs activités et de leurs canaux de distribution, chacun.e a été impacté.e différemment par la crise COVID. Certains maraichers s’inscrivant dans des démarches de circuits courts ont vu leur activité prospérer des suites de la crise, notamment via la vente de paniers ou la vente en direct à la ferme. D’autres producteurs, par contre, livrant l’horeca, les écoles ou écoulant leur stock sur les marchés, ont subi des pertes considérables, surtout au début de la crise.

«Ce secteur est prioritaire pour le développement d’une production locale et de qualité.  Nous voulons poursuivre de façon volontariste le développement de cette politique et avons dès lors mais en place une aide ciblée et ajustée pour que ces acteurs innovants soient soutenus et puissent résister au mieux à cette crise.  Une enveloppe de 200.000 €, déclinée en une prime individuelle de 3.000 €, sera dégagée pour soutenir les producteurs alimentaires impactés par la crise », annonce Alain Maron.

Sont concernées en priorité les entreprises inscrites sous le code cultures et reproduction des plantes, visé aux codes NACE BEL 2008 01.110 à 01.309 et, dans un second temps, les entreprises inscrites sous le code production animale, culture et élevage associés, activités de soutien à l’agriculture, pêche et aquaculture, visé aux codes NACE BEL 2008 01.410 à 01.640 et 03.110 à 03.220.

En pratique, le bénéficiaire introduit la demande d’aide auprès de Bruxelles Economie Emploi sur un formulaire que l’administration va rendre disponible sur son site web dès la publication de l’arrêté au Moniteur belge, soit la semaine prochaine. La demande d’aide est à remplir au plus tard pour le 29 mai 2020.

« La crise COVID a démontré la résilience des circuits courts, l’importance de relocaliser une partie de notre production alimentaire et de développer une agriculture agroécologique et juste. Or, c’est justement ce modèle que nous voulons développer en région bruxelloise! Un système alimentaire respectueux de l’humain et de sa santé autant que de l’environnement. Je resterai donc très vigilant aux mesures d’urgence pour ce secteur, qui sera l’un des secteurs-clé pour un redéploiement à la sortie de cette crise », conclut Alain Maron.

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Pascal Devos
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