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La fin des vols de nuit, l’interdiction des « sauts de puce », la réduction du bruit des avions pendant la journée et aux moments les plus sensibles (matin, soir, week-ends et jours fériés), un plafond global de bruit (par période et sur l’année) sont autant de demandes portées au Gouvernement bruxellois et soutenue par celui-ci dans son ensemble. Des projets de texte en ce sens ont été mis sur la table du Gouvernement fédéral par le Ministre Gilkinet. Pour sa part, le Gouvernement flamand doit se prononcer très bientôt au sujet des conditions du permis d’environnement de l’aéroport de Bruxelles-National. C’est un outil-clé pour mieux réguler son exploitation. A quelques heures de la « Marche vers Brussel Airport », le Ministre bruxellois de la Santé et de l’Environnement, Alain Maron, appelle donc tous les partis au Gouvernement fédéral et le Gouvernement flamand à se montrer à la hauteur des enjeux à la fois de qualité de vie et de santé des habitants survolés mais aussi des enjeux environnementaux.

 

Le survol de Bruxelles et sa périphérie est intense et perturbe le bien-être, le sommeil et la santé de très nombreuses personnes. Le droit à un environnement sain pour tous les riverains doit être beaucoup mieux pris en compte. Les énormes coûts sociaux et de santé, évalués à plus d’un milliard d’euros[1], découlant des conditions d’exploitation actuelles de l’aéroport ne sont plus tolérables.

 

C’est pourquoi, pour le Ministre Maron, : « les propositions qui ont été mises sur la table du Gouvernement fédéral par le Ministre Gilkinet vont de le bons sens. Elles sont bénéfiques pour l’ensemble des personnes concernées par les nuisances, qu’ils soient Bruxellois, Flamands ou Wallons. Il faut maintenant que chaque parti au Gouvernement fédéral prenne aussi ses responsabilités en validant les avancées proposées. Le Gouvernement flamand, pour sa part, fixera bientôt les conditions du nouveau permis d’environnement de l’aéroport. C’est un outil puissant, grâce auquel il a la responsabilité de mieux réguler son exploitation pour mieux protéger les habitants et l’environnement. Il en va de la santé de l’ensemble des riveraines et des riverains, soit plus d’un million de Belges concernés par ces nuisances. Il est temps pour chacun de passer des paroles aux actes ».

 

« La justice nous a déjà donné raison à plusieurs reprises[2], aux côtés des associations et communes bruxelloises. Je continuerai à lutter pour la protection de la santé des riveraines et riverains sur tous les fronts, judiciaires, politiques et administratifs.  Avec le Gouvernement bruxellois, nous sommes aussi à la table de toutes les concertations constructives. Que cela soit lors de la plateforme de concertation organisée par le Ministre Gilkinet ou les groupes de travail entre les Régions et le Fédéral qui se poursuivent à un rythme régulier. Nous avons aussi communiqué au Gouvernement flamand les demandes du Gouvernement bruxellois pour le futur permis de l’aéroport. Ce qui prime, c’est de protéger la santé des Bruxelloises et Bruxellois et de l’ensemble des riverains impactés », conclut Alain Maron.

[1] https://www.bondbeterleefmilieu.be/artikel/les-probl-mes-de-sant-caus-s-par-le-bruit-des-avions-zaventem-co-tent-plus-d-un-milliard-d

[2] https://maron-trachte.brussels/2023/06/14/survol-de-bruxelles-la-justice-donne-raison-a-la-region-bruxelloise/