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Sur proposition du Ministre bruxellois de l’Environnement, Alain Maron, le Gouvernement bruxellois a marqué son accord sur l’achat d’un terrain pour y installer un nouveau centre de soins pour la faune sauvage à Bruxelles. Ce centre accueillera et soignera les animaux sauvages blessés ou malades, qui seront ensuite remis en liberté dans leur milieu naturel. Il répond à une demande du secteur, qui a alerté la Région sur le besoin croissant de places pour recueillir ces animaux sauvages.

Aujourd’hui, il existe un seul centre de soins pour la faune sauvage sur le territoire bruxellois. Situé à Anderlecht, il est géré par la Ligue Royale de Protection des Oiseaux. Il accueille plus de 3.500 animaux en détresse chaque année, essentiellement des oiseaux mais aussi des hérissons, écureuils, lièvres,… Ces animaux sont pour la plupart amenés par des citoyen·ne·s qui les recueillent dans leur jardin ou en promenade. Ils sont soignés dans le centre et puis relâchés dans leur milieu naturel.

Le nombre d’animaux recueillis augmentant d’année en année, le centre anderlechtois a atteint la limite de ses capacités et le secteur a alerté les pouvoirs publics. Conscient de la nécessité de protéger la biodiversité sur son territoire et d’offrir des solutions pour les animaux malades ou blessés, le Gouvernement bruxellois a décidé de créer un nouveau centre de soins. Il a ainsi cherché un site, présentant toutes les caractéristiques adéquates, ce qui est un défi en zone urbaine.

« La protection des animaux sauvages vivant dans notre région est fondamentale pour sauvegarder notre écosystème urbain. Protéger la faune sauvage passe par des mesures préventives, telles que la préservation de leur milieu de vie naturel et la lutte contre la fragmentation des habitats et la pollution, et cela passe aussi par des mesures curatives, comme soigner ces animaux lorsqu’ils sont blessés ou malades », explique Alain Maron, Ministre de l’Environnement.

La commune d’Ixelles a exprimé sa volonté d’accueillir ce centre et a soutenu activement la Région dans la recherche d’un site adapté. Le nouveau centre de soins s’implantera ainsi sur le boulevard du Triomphe (sur le site dit « Universalis Park 2 »), sur un terrain de 4.964 m², prévu pour le développement d’un équipement d’intérêt collectif. Son accessibilité et sa proximité avec la forêt de Soignes sont également des atouts, notamment pour la remise en liberté des animaux soignés.

Bruxelles Environnement lancera, dans les prochains mois, un marché de concession pour la construction du centre et sa gestion future, auxquels les opérateurs spécialisés seront invités à répondre. « Comptant les procédures de permis d’urbanisme et d’environnement, la procédure de marché public et le temps des travaux, on peut estimer que le nouveau centre sera pleinement actif en 2028 au plus tard », précise Alain Maron.

Pour Yves Rouyet, Echevin du Bien-être animal à Ixelles : « En raison de la proximité de la Forêt de Soignes et du Bois de la Cambre, le nombre d’animaux sauvages recueillis à Ixelles, Boitsfort, Uccle, ou encore Auderghem, est très important. Nous avons activement cherché, avec la Région, un lieu pouvant accueillir un centre de soins sur Ixelles. Avec le Campus scientifique de la Plaine (ULB/VUB), on a trouvé le site idéal, bien desservi. Le partenariat avec les sections biologie des universités est évident, le rêve d’Ixelles est de faire de ce centre un lieu d’éducation à la nature, ouvert aux étudiants, aux chercheurs, mais aussi aux enfants des écoles et du grand public ».