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Le succès du partage d’énergie en région bruxelloise ne se dément pas : entre octobre 2023 et aujourd’hui, nous sommes passé de 46 à 92 activités de partage d’énergie. Parmi ces activités, 10 communautés d’énergie ont reçu leur autorisation de Brugel. Au total, 814 participants (ménages, entreprises ou pouvoirs publics) partagent leur énergie aujourd’hui, contre 500 en novembre de l’année dernière. « Le partage d’énergie renouvelable est de plus en plus populaire en région bruxelloise. C’est une excellente nouvelle, parce que ça allège la facture d’énergie des Bruxellois·es, et ça renforce notre lutte contre le dérèglement climatique en développant les énergies renouvelables. C’est la transition énergétique juste et solidaire dont on a besoin » indique le ministre bruxellois de l’Energie et de la Transition climatique.

En région bruxelloise, il est possible depuis 2 ans pour tout citoyen, entreprise ou pouvoir public de produire localement de l’énergie renouvelable et de la partager à un prix maitrisé et convenu entre les membres. Ce partage peut se faire via la mise en place d’une communauté d’énergie structurée ou plus simplement via une convention, entre deux habitations ou entre les appartements d’un même immeuble, par exemple. « C’était l’une de mes priorités et nous avons tout fait lors de cette législature pour soutenir et accélérer le partage d’énergie à Bruxelles. Nous avons réformé les marchés de l’énergie, et le partage d’énergie est un nouveau droit inscrit dans la législation. Nous avons réuni tous les acteurs clés pour activer l’ensemble des leviers disponibles et les modalités du partage d’énergie sont devenues plus claires. Et aujourd’hui, on observe que ça fonctionne » ajoute le Ministre.

Le prix de l’énergie se définit entre producteur et consommateur(s), ce qui permet de mettre en place une situation « gagnant-gagnant ». « Se regrouper pour produire et consommer localement de l’énergie renouvelable permet de se protéger de l’instabilité des prix de l’énergie. Cela permet d’alléger la facture d’énergie et de réduire la précarité énergétique des Bruxelloises et Bruxellois très concrètement et rapidement », indique le ministre.

Le partage d’énergie augmente le nombre d’installations d’énergies renouvelables car il en améliore la rentabilité, grâce notamment à la mutualisation des investissements. Il réduit aussi la surcharge du réseau électrique puisque l’énergie est consommée localement. « Le partage d’énergie booste le renouvelable et nous permet de nous rendre moins dépendant des énergies fossiles », ajoute le ministre.

Pour accompagner les Bruxellois·es qui veulent se lancer dans l’aventure du partage d’énergie, Bruxelles Environnement propose les services gratuits d’un facilitateur expert, qui peut aider dans toutes les étapes du projet (aspects juridiques, techniques, administratifs, etc). Aujourd’hui, plus de 1.000 accompagnements de Bruxellois·es ont été réalisés par ce facilitateur “Partage et Communautés d’énergie”. « L’accompagnement au partage d’énergie est d’autant plus important que les Bruxelloises et Bruxellois ne sont pas sur pied d’égalité : tout le monde ne dispose pas d’une toiture bien orientée pour mettre des panneaux solaires, par exemple. Le partage d’énergie permet à tout le monde d’avoir accès à une énergie propre, à bas prix. Et c’est un droit fondamental. » conclut le ministre.